mercredi 28 mai 2008

Deux bonnes adresses

Aujourd'hui, je vais faire un peu de pub à deux de mes élèves.

Elles ont eu la même initiative, elles commencent toutes les deux cette année, et pourtant elles ne se connaissent pas : elles ont ouvert chacune des chambres d'hôtes.
L'une dans le Var, l'autre dans les Bouches-du-Rhône.
La première s'appelle Martine et vous recevra dans son Mas de la Noria à la Cadière d'Azur.
La deuxième s'appelle Mélanie et vous accueillera à la Villa Manon à Auriol.

N'hésitez pas à les contacter !
Et bonne chance à chacune !


jeudi 22 mai 2008

Le temps me file entre les doigts !...

Alors voici quelques news, car il ne faut pas croire que je ne fais plus rien !

Quelques semaines en arrière, quand j'ai voulu couper mon patron dans le "vrai" tissu, j'ai eu une drôle de surprise. Les rayures étaient dans le sens de la largeur et j'avais beau calculer, il n'était pas possible de couper mes pièces de façon que les rayures soient verticales sur le costume.
Je me suis résignée à acheter un autre tissu... Etant donné qu'il est bien difficile de trouver des étoffes style XVIII ème (et particulièrement à Marseille), j'ai donc opté pour un tissu qui présente des motifs floraux+angelots (et oui !) mais en coton. Ce qui à l'époque de ce costume n'était pas courant car le coton était très cher et sa vente règlementée par le Roi afin de ne pas gêner le développement de l'industrie de la soie française (on croit rêver si on compare avec notre époque actuelle...). Bref, la soie était meilleur marché que le coton. Sauf qu'aujourd'hui c'est le contraire et que, vu que je n'ai pas la bourse à Rothschild, je me suis contentée du coton.


J'ai donc coupé mon patron. En voici la preuve en photo. J'ai dû m'installer sur la terrasse vu la taille des pièce.
Petite précision, car je soupçonne quelques-unes de celles qui me liront d'avoir de mauvaises pensées : non, je n'ai pas bu autant de verres que ceux que l'on voit sur la photo, c'était juste pour caler les papiers à cause du vent. Si, si, c'est vrai !


A cette période, le soleil voulait bien nous montrer ses rayons, aussi ai-je délaissé quelque peu mon costume pour réaliser des tenues plus contemporaines. Et, une robe, deux jupes, trois ourlets de pantalons plus tard, je me suis remise au montage de ma Robe à la Française.
Et là...j'ai réalisé la complexité de l'entreprise ! Etant donné que j'ai réalisé mes patrons d'après des croquis dans des bouquins, je n'ai évidemment aucune explication de montage (c'est pas un patron Burda, et non !). Donc, je galère un peu sur certains points de détail qui me bloquent. Dans ces cas là, je laisse "infuser" et j'y retourne un peu plus tard. Et comme j'ai une vingtaine de bonnets de lutins à terminer (pour un spectacle d'enfants), je me prends à rêver que les lutins eux-mêmes viendront me donner un coup de main ; vous savez, comme dans les contes !