Une autre histoire Violette

C'est sympa d'avoir une copine nommée Violette quand on aiiiiiiiiime le violet, non ?
Elle a eu la gentillesse de parler de ce blog, dans le sien. Alors, je lui renvoie l'ascenseur :
un blog qui respire l'Amitié. Et vous découvrirez ses activités ; en cliquant ici.
Bon vent Violette !

Quelle chance elle a, elle : ...Violette ! Et moi qui galère avec le violet... gnagnagna....grrrrrrrrr !

Histoires violettes ...suite, mais pas encore fin !

Têtue ? ça doit être ça. Je me suis relancée dans le violet. Regardez la jolie photo :


Quoi ? c'est pas violet ? Ha, vous croyez ? Pourtant j'ai utilisé du chou rouge pour teindre.
Oui, ça y est, je fais des tentatives de teinture végétale, et j'ai commencé avec ce que j'avais dans ma cuisine, à défaut de cueillette dans la nature. Faut dire que dans les rues de Limoges (comme toute ville qui se respecte) y'a pas grand chose qui pousse...
Bref, j'ai tenté le chou rouge. Pas concluant, hein ! Bon, c'est vrai, je n'avais pas mordancer la laine avant de la plonger dans mon bain de chou rouge. Mordancer, ça veut dire qu'on prépare la laine pour qu'elle prenne bien la teinture. Pour cela, on utilise plusieurs sortes de produits : l'alun, le sulfate de fer ou le sulfate de cuivre.
Là, je n'avais rien fait, donc évidemment.....
Pas découragée, je recommence. Cette fois, je prépare ma laine en la faisant "cuire" dans un bain d'alun. Parallèlement, je fais une "extraction" de chou rouge (c'est un peu barbare la teinture, vous ne trouvez pas ?), c'est-à-dire que je fais bouillir mon chou (le rouge, hein. Pas mon Chouchou) pour en extraire la couleur. Le jus est bleu, étonnant pour un chou dit rouge. Mais là où ça devient encore plus drôle, c'est que en rajoutant de l'alun dedans, ça vire au violet. Trop beau ! Je jette ma laine dans ma "marmite aux couleurs" et la laisse mijoter une heure.
Là, c'est sûr, je vais avoir une laine violette du tonnerre. Yaka regarder sous le couvercle : ça me fait rêver !
Je finis par sortir la laine, je l'égoutte, et je découvre un magnifique violet que je vous laisse admirer :


Non ! ...vous ne voyez toujours pas le violet ?! .....Ben...c'est normal.... ça n'a pas marché :-(
Râté, encore une fois. Je ne m'avoue pas vaincue. Je vais chercher, et j'espère bien trouver LA solution. Donc, à suivre !

J'avais vraiment besoin de réconfort, n'est-ce pas, après de tels soucis. Alors, j'ai tenté la teinture au curcuma. Comme c'est satisfaisant ! Trop fastoche ! Pas besoin de mordançage, et ça prend tout de suite la couleur ! Reste à voir, si ça ne vas pas la reperdre trop rapidement au 1er lavage. Mais tant pis, là je suis trop contente de trouver ce jaune d'or flamboyant.


Et dans la foulée, j'ai essayé la camomille. C'est plus clair, plus doux comme coloris, mais ce n'est pas mal.


J'ai du céleri dans le frigo.... heu, ça peut le faire aussi ?

Histoires violettes ...ou presque !

Il y a quelques temps, j'ai décidé de faire une teinture violette. J'avais oublié que j'avais déjà essayé et que le résultat n'avait pas été concluant. Donc, je suis repartie, tête baissée, dans mon idée. J'ai choisi du Mérinos bien doux, bien gonflant. J'ai fait mes mélanges, tests, etc... et ça semblait bien, alors, je me lance.
Au sortir de la gamelle, voilà ce que j'ai découvert :

Qui croirait que les deux mèches ont subie la même teinture ! Et il est où mon violet ? Comme quoi, on ne s'intitule pas teinturier du jour au lendemain. Il faut faire ses gammes ...de couleurs !
Comme j'étais vraiment branchée violet, et un brin têtue, et vu que je n'y arrivais pas, je me suis laissée tenter par une laine Katia : "Venus". Et elle, elle est réellement violette ! Preuve :

Je vous montre aussi un autre en-cours réalisé avec le dégradé de bleu montré dans un post précédent. Là aussi, on constatera que je ne suis pas encore la reine des dégradés... la différence est assez fondue dans les foncés mais franchement trop présente dans le clair. Comment dit-on déjà ? "C'est en forgeant qu'on devient forgeron".....

Il s'agit du modèle "Birchette" trouvé sur le site Tricotin.com. Facile à faire. J'ai utilisé un fil célibataire pas régulier, donc le résultat ne sera pas forcément super. Mais ça me fera un châle douillet pour la maison. Et à Limoges, c'est utile ;-)

Pour finir, voici un écheveau dont je ne suis pas mécontente (même si la couleur m'a aussi joué des tours !!). Au résultat, et à la lumière du jour si possible, on découvre un gris mauve avec des petites touches "lagon" par-ci, par-là. Il fait 236 m pour 50 g. C'est un retors laine et soie, d'où sa brillance.

C'est tout pour aujourd'hui. A la prochaine !